
Au Printemps Haussmann. J’ai fini mes emplettes dans ce temple de la consommation parisienne. L’ami que j’ai traĂźnĂ© avec moi se dirige vers la sortie quand mon humeur papillon se pose sur cette dame qui, un sac Ă main jaune bouton d’or en bandouliĂšre, slalome entre les rayons de la lingerie homme. Attends, dis-je Ă l’ami. Je m’approche de la dame qui tourne sa petite clĂ© dans la caisse d’une des vendeuses et lui adresse la parole :
â Bonjour. Dites, ça vous dĂ©range si je vous prends en photo ?
Un sourire espiĂšgle dans les yeux, elle se prĂȘte Ă mon jeu.
â J’adore votre sac Ă main, lui dis-je.
â J’en ai de toutes les couleurs. Ici, on m’appelle Madame Arrosoir.
Papotant, elle nous donne un conseil pour nos prochains achats. Une aubaine, 30% sur tout le magasin d’Ă -cĂŽtĂ©. Je lui dis au revoir, non sans la remercier :
â Merci pour le tuyau… d’arrosage.
billet relu et corrigé, initialement publié sur des fraises et de la tendresse en novembre 2014