Mise à jour 03 2025 : Ce vélo a vu du pays. Le billet qui suit raconte succintement son achat à Paris. Comme son heureux propriétaire, le vélo est devenu marseillais. Sur l’illustration, vue mer depuis l’anse d’Oriol. Souvenir d’une virée avec l’amie Claire pour célébrer la fin du 3e confinement.
06 2015. Je trouve sur un site de petites annonces un vélo de course qui sied à mon humeur sportive ou à tout le moins récréative. Je prends langue avec le vendeur qui me fait l’article de sa marchandise. Pseudonyme farfelu ou véritable patronyme, Monsieur Jacques Amour me donne rendez-vous au pied du Musée de la Vie Romantique dans le 9e à Paris. Ça n’était pas un rendez-vous galant, je vous le jure.
Une douzaine de tours de pédalier pour essayer ma future acquisition. Nous parlons de vélo, de la pluie, du beau temps et nous prenons congé. Lui à pattes, moi à pédales.
Au croisement de la rue Blanche et de la rue Jean-Baptiste Pigalle, je manque de percuter un couple de tourtereaux. S’excusent mollement d’avoir traversé sans regarder et reprennent leur promenade main dans la main, oublieux et souriants. Il arbore un t-shirt portant la mention « je couche toujours le premier soir. »
billet revu et corrigé, initialement publié sur des fraises et de la tendresse en juin 2015