Quand je pense violon, je pense au violoncelle que trimballait Amandine dans les couloirs du métro parisien, je pense au ukulélé qu’elle avait baptisé Gengoulph. Je partage avec vous ce souvenir merveilleux, vécu et écrit en 2011 :
Que vous dire si ce n’est que l’inspiration se fait presque autant prier que la Vierge les soirs d’Ascension.
C’est la raison pour laquelle je puise dans ce souvenir. Et partage avec vous ces 3 minutes captées à la terrasse ensoleillée d’un bistrot en haut du Parc de Belleville, surplombant un Paris vibrant sous une douzaine de nuages endimanchés. Voilà des semaines que je taquine mon amie Amandine Brylinski. Comédienne, conteuse, auteur, pétulante Audonienne, écuyère des temps modernes chevauchant son Solex électrique, elle se met enfin au ukulélé. Et pratique l’instrument au nez et à la barbe ravie de voisins de tablée.
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À la mémoire d’Amandine, morte à Saint-Ouen (93) à 34 ans, le 6/11/2014
Amandine des fraises et de la tendresse : mon billet en forme d’hommage à l’une de mes plus belles sources d’inspiration
Billet réécrit à la faveur du défi Inktober (Iwak Inktober with a keyboard : EncrOctobre), le mot du jour était violon.
C’est tellement important de continuer à faire vivre les gens qu’on a aimés…
« Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
Leur âme légère, c’est leurs chansons
Qui rendent gais, qui rendent tristes
Filles et garçons
Bourgeois, artistes
Ou vagabonds… »
(Ch. Trenet – L’âme des poètes)
Oui, mille fois oui. L’époque et sa manie d’oublier ou d’effacer les morts parce qu’elle ne veut pas voir en face sa propre fin…
Il faut lire le dernier livre de Clémentine Mélois, Alors c’est bien
Juste, des bises Laurent (j’ai commenté sur la publication du lien, me suis trompée je pensais que c’était sur celui-çi. C’est de ta faute didju, tu m’émeus chaque fois 😉 )
Merci Maryline, pour tes 2 commentaires 😘 je ne pouvais pas écrire cette nouvelle page sans lui rendre hommage. L’époque, la société, les gens qui la peuplent ne veulent plus entendre parler de mort, ni des morts qu’il faut honorer, ne plus honorer leur mémoire c’est les effacer.
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