Formation express au poulailler :
Donner régulièrement de l’eau et du grain. Au fond, une poule couve toute seule dans sa cabane-tipi en bois. Ne pas oublier de la fermer le soir. Ses compères nous attendent de l’autre côté du grillage recouvert de chèvrefeuille ici, de vigne chargée de raisin là. Huit petits poussins et leur mère. Et six autres moyens. Se démanchant le cou pour scruter le dortoir vide, ma mère glisse une main sous le cageot logé sous les barreaux crottés et trouve trois œufs. « Depuis quelque temps, elles se cachent pour pondre. » Elle me montre la petite porte dérobée qui mène du dortoir à l’autre versant du poulailler. Attention aux orties. Dans la cabane rénovée où dorment les pommes de terre, il y a le grain dans de grandes poubelles noires qu’ont récemment visitées des souris. Le vélo me considère d’un œil torve. Je ne l’ai toujours pas promené. Je courrai après les poules, et les deux coqs, ce sera mon sport quotidien. « Combien de poules au total ? » Ma mère l’ignore. « On les comptera ce soir. »
Arroser/ramasser/cueillir/cuisiner/manger :
Les haricots verts, les tomates toutes variétés confondues, les carottes, les pâtissons, les semis pour l’hiver (salades et radis noirs), les choux, les poivrons, les betteraves rouges, les pommes, les poires, les pêches (on ne compte plus les paniers de fruits donnés aux voisins, aux tantes, aux oncles de passage), les poireaux, le raisin et bien sûr les fraises.
Et désherber (avec de l’huile de coude)…
billet publié sur des fraises et de la tendresse en août 2009