En solidaritĂ© avec mes amis parisiens ou nordistes, j’accueille avec philosophie la pluie qui hydrate copieusement Marseille depuis une petite semaine. J’ai dĂ©crochĂ© l’escargot du plafond de la terrasse pour le rendre au plancher des vaches, essuyĂ© la selle du vĂ©lo, fendu l’air, barbe au vent, parcouru la route qui me mĂšne au boulot, croisĂ© des passants armĂ©s de cette chose Ă©trange qu’on appelle parapluie. Il n’Ă©tait pas tout Ă fait huit heures lorsque j’ai fait une halte pour photographier le coquelicot qui ploie sous le poids des gouttes, sur un talus d’une ruelle qui traverse la Belle de Mai. Un Ă©clat de beautĂ© offert Ă celles et ceux qui s’Ă©chouent sur ce blog. Et de la chance, peut-ĂȘtre, pour les superstitieux, grĂące au parterre de trĂšfle capturĂ© hier et dans lequel se tapit un brin Ă quatre feuilles. Je ne l’ai pas cueilli. Je l’ai laissĂ© en compagnie de ses congĂ©nĂšres.
Le coquelicot a vu du pays.
Aperçu par trois pelés et un tondu (votre serviteur) dans la ruelle peu passante, il a été vu par une foule de gens, vous qui vous avez échoué ici, les destinataires de mon infolettre (habitant la métropole ou les terres australes) et Claudette, ma maman vivant en Charente. Une dame a toqué à la porte de sa chambre et lui a remis un message assorti de la photo du coquelicot de la Belle de Mai.

Amitiés des bretons qui eux ne sont pas sous la pluie !
Sophie des Grigris
J’aurais dĂ» Ă©crire « parisiens, nordistes, bretons » dans le billet đ on va dire que nordiste ça concerne tous ceux qui habitent au nord d’Aix-en-Provence. Bisous de nous 2 đ
Moi et mes yeux pourris donnons notre langue au chat
Nous n’avons pas de chat đ Le trĂšfle Ă 4 feuilles ne se voit pas, autant dire, il faut me croire sur parole.
Superstitieux xxl+ , j’ai zoomĂ©, zoomĂ©, nada. TĂ©lecharger l’image et recommencĂ©. Que tchi.le porte bonheur m’a echappĂ©.
J’aurais dĂ» Ă©crire qu’il ne se voit pas. « Le bonheur Ă©chappe Ă celui qui le cherche. » (proverbe d’origine inconnue)