Le chien me promène gentiment en quête du parfum de ses congénères lorsque je tombe sur cet autocollant. Je n’ai pas mon téléphone en poche, je ne peux pas l’immortaliser et encore moins le partager sur les réseaux. Je choisis donc de priver les promeneurs de cette supplique pour le moins cocasse et la décolle délicatement du mur décati contre lequel le chien lève la patte.
J’offre à la postérité ce fragment de poésie urbaine. Par les voies impénétrables d’internet, il atteindra peut-être un jour l’ex-ministre, son destinataire.