Le temps anormalement doux pour un mois de novembre nous a permis de repousser la cueillette du basilic au plus tard. La flemme, un peu, aussi. Car c’est une tâche fastidieuse qui en appelle d’autres : vider les jardinières etc.
Semé en février puis planté courant mai, il a prospéré comme jamais. Nous avons pu agrémenter nos plats sans jamais nous priver, sans jamais acheter de pot de basilic au marché ou chez l’épicier. Pas une salade de tomates n’y a échappé. Pas une pizza maison n’a été épargnée.
Le bonheur de cueillir le basilic au gré des envies. Le plaisir de voir les abeilles et leurs cousines pollinisatrices se repaître des fleurs blanches inondées de soleil. Puis les terminaisons florales ont séché, pour la plupart. Dans le saladier blanc (illustration), une partie seulement. Je frotterai tout ça un peu plus tard entre mes paumes pour libérer les minuscules graines noires qui produiront la saison 2025.
La vidéo qui conclut ce billet montre également une partie seulement des feuilles qui serviront à faire une sauce pesto puis, comme nous n’avons ni l’espace ni le matériel pour faire des bocaux, nous congelons le reste.
Y aura-t-il du pesto à Noël ? Très probablement. Et même à Pâques.
J’admire cette patience et cet esprit écologique.
Ici, le basilic ne tient jamais longtemps. Il s’étiole très (trop) vite sans que je puisse faire quoi que ce soit…
Bisous de Bruxelles.
Ben
Le basilic est une plante capricieuse et gourmande en eau. Sans exposition correcte, elle végète. Ici, le climat est plus propice que par tes latitudes. Essaie de donner un bain à tes pots plutôt que d’arroser par dessus. Tu laisses tes pots dans un bac rempli d’eau, ils prennent ce dont ils ont besoin, par capillarité. Ils ont besoin de lumière et d’eau.
Bises itou
Si jamais vous livrez, le pesto, fais signe, hein !