Mark Zuckerberg, receveur de la première greffe de pénis de rat au monde, annonce que Meta cessera ses activités de fact-checking (illustration). Spoiler alert : c’est faux. The Hard Times prend le contrepied des mesures annoncées par Zuckerberg.
J’ai quitté Meta. Ce sont plus ou moins les mêmes raisons qui m’ont fait supprimer X. X feu Twitter parti en biberine dès l’arrivée aux commandes de Melon Musk en 2022.
La diplomatie française a exprimé mercredi son « inquiétude » face à la décision de Meta (Le Parisien).
Pour Facebook et Instagram, Mark Zuckerberg adopte la liberté d’expression à la sauce Trump et Musk (Télérama).
Je lis la presse et les réactions d’observateurs éclairés et je suis sidéré. Fini le fact-checking. Ce sont des utilisateurs triés sur le volet (LOL) qui vont dire ceci est vrai, ceci est faux. On a vu que la méthode a porté ses fruits pour X (ironie). Quant à la modération, c’est pas mieux. On peut désormais librement dire d’un trans ou d’un gay que c’est un monstre ou un malade mental et qu’une femme n’est qu’un objet, un mobilier*. Je vous épargne les autres horreurs que ne vont plus sanctionner Facebook et Instagram. Certes, la dérive ne touche pas encore les utilisateurs européens. « Pas encore » déclare la secrétaire d’État Clara Chappaz** chargée de nous rassurer. Tout est dans le « pas encore ».
Bref, partant du principe que rien ne m’oblige à publier du contenu sur ces plateformes, j’ai supprimé tout Meta. Facebook, Instagram, Threads, Messenger, Whatsapp.
* sans rapport avec la choucroute mais à propos de mobilier, le siège du président du Sénat, Gérard Larcher, a coûté 40 000 euros (selon Le Canard enchaîné, info reprise par Libé). La raison de ce renouvellement ? « Une utilisation intense » et « de nombreuses manipulations » qui ont entraîné « de multiples réparations ».
** et dire que j’ai bossé pour son papa (pour le compte de Wikio qui hébergeait la revue de blogs européens e-blogs).
Il y aurait beaucoup à dire sur le fact-checking et les fact-checkers à l’image de Julien Pain qui avouait avoir relayé la parole gouvernementale sur les masques sans vérifier. Passons.
Je trouve la période plutôt intéressante, nécessitant de recouper et de vérifier les infos. Les médias mainstream ne sont pas exempts de tout reproche, compte tenu de la précipitation qu’ils ont à publier une information et à la commenter sans toujours vérifier.
Pour ma part, je reste sur X et sur Meta. J’y trouve, surtout sur X, des informations émanant de personnes que nous n’entendons pas ailleurs. Pour les fake news, X et Meta nous permettent de masquer, de bloquer ou de dire que nous ne sommes pas intéressés. Cela permet assez rapidement de sélectionner des sources « fiables ».
Sinon, une bonne année.
Beaucoup à dire, suis bien d’accord avec toi. Tout le monde n’a pas l’esprit critique chevillé au corps. Ce que je reproche aux plateformes c’est qu’elles s’affranchissent de règles élémentaires, règles que respectent peu ou prou les médias traditionnels (j’ai bien écrit peu ou prou, tout dépend de l’organe de presse et du journaliste ou éditorialiste et des propriétaires de ces médias, certains sont même indépendants : Le1 pour n’en citer qu’un). J’aurais pu rester comme toi sur X et glaner l’info avec prudence. Mais c’est ce qu’est devenu X qui me pose problème, moi, microscopique élément dans la vaste sphère des RS, c’est ce qu’est devenu Twitter avec ses armées de harceleurs, de bots, de mascus, avec des algorithmes très très très très discutables. Bonne année Denis et merci pour ta visite.
Socialement, c’est très compliqué de ne pas être sur meta… tout particulièrement whatsapp. Je sais de quoi j’cause ! Mais j’espère tenir bon, et… que tu tiendras bon aussi ! 😉
Je tiens bon parce que je n’ai véritablement besoin d’aucun des outils Meta et ne m’en sers pas pour le boulot. Whatsapp, j’ai quitté les conversations. J’ai proposé Signal. Il reste aussi les sms et les mails. Pour les relations distendues avec des relations du bout du monde ou du pays, je me suis assuré d’avoir les coordonnées avant de supprimer Facebook. Il faut aussi que les relations ne soient pas unilatérales. Je fais un effort pour garder le contact mais s’il n’y a pas d’effort ou de plaisir en face, je lâche l’affaire.
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