J’alimente petit à petit la catégorie Street Art 👈 avec des billets et des œuvres capturées au fil de mes déambulations. Marseille fourmille de fresques, de collages, d’actes poétiques. Un tag immonde les recouvre parfois, tel un étron posé par un imbécile heurté par la poésie, le beau. Les œuvres épargnées sont par nature éphémères, ça les rend précieuses, fragiles, indispensables. C’est en découvrant un nouveau personnage ornant un mur à l’angle de la brasserie faisant face au Palais Longchamp que j’ai eu l’idée ce billet en 3 actes :
1) Tout nouveau, tout beau (illustration). L’œuvre de Franck Conte aka Franck2Marseille qui date d’hier va-t-elle résister au temps ? Pablo « Rossignol » Longoria(1) affiche sa silhouette élégante et nonchalante rue Esperandieu dans le 4e arrondissement. Je ne suis pas fan de foot (doux euphémisme) mais je dois avouer que j’aime cette irruption en costume trois pièces.

2) Effacé n’est pas oublié. Par moi en tout cas qui ai vu, admiré, photographié le requin au pied de l’église des Réformés, les iris boulevard National, le renard et le paon sur le mur d’une école Cours Julien. Le requin, la tulipe, le renard et le paon ont aujourd’hui disparu.



3) Toujours là, la centaine de Space invaders disséminés dans Marseille, de L’Estaque aux Goudes et même à Luminy, depuis 2020. Toujours là, le joueur de pétanque de JR rue Henri Auzias, quartier Belle de Mai (article La Provence) depuis 2013.

(1) Ce monsieur est président de l’OM
Oh c’est vraiment ma came ces œuvres de street-art, j’aime beaucoup ces collages. On n’en a pas beaucoup à Nantes (dan les coins où j’ère en tout cas), j’en profitais plus à Paris !!
y en a pas mal à Marseille (et d’autres villes sûrement)
j’en ai photographiés pas mal à Paris : je pense aux iris rue des deux boules https://monsieurfraises.fr/2023/11/10/frozen-jour-2/
C’est au Mans que je collectionne ce genre de pépite.
J’adore!
je trouve que ça donne un supplément d’âme à la ville