On s’était dit qu’on referait la balade ratée de l’autre fois. Qu’on tenterait de nouveau. À présent qu’on avait trouvé le spot où se garer. Dans la vallée qui longe le commencement du Parc naturel régional des Alpilles. Pas loin de la D5 menant au village de Mouriès mais suffisamment loin pour se sentir seuls au monde, en pleine garrigue avec pour seule compagnie le bourdonnement des abeilles, le vent qui charrie le parfum du thym et du romarin, les chênes verts, les cistes cotonneux en buissons au bord du chemin ou en tiges esseulées mais élégantes, l’air faussement fragile des fleurs à l’aspect fripé, bordé par le gaudre du Mas Neuf, le bois de Chambremont.

Le QR code permettant de poser le tracé (4km) sur vos plans se trouve dans le billet un petit bonhomme de chemin. Le guide annonce 1h à 1h30. Multiplions facilement par deux si l’on compte toutes les fois où je me suis arrêté pour contempler la vue ou photographier les fleurs, une coccinnelle, les oliviers, le chien, mon mari et le chien, mon mari sans le chien…
De retour à Marseille, nous avons eu la surprise de retrouver sur la longe du petit, sur nos chaussures de randonnée, le parfum merveilleux du thym.






J’en ai les pieds (et le nez) qui me démangent!
Pingback: Un petit bonhomme de chemin – monsieur fraises