Somewhere over the rainbow

Somewhere over the rainbow

La photo traduit mal l’émerveillement éprouvé devant l’arc-en-ciel qui a coloré le ciel marseillais hier. Vous décrire ce double arc-en-ciel que je voyais de bout en bout équivaudrait à vous le dessiner en nuances de gris. Il a pourtant eu le mérite d’enjoliver la grisaille d’un dimanche précédant un retour au bureau.

Ce matin, ma motivation adhérait au bitume comme la trace laissée par les escargots croisés sur mon chemin. Je serais resté collé au trottoir en bas de mon immeuble n’eût été l’impératif d’aller justifier mon salaire. Mon énergie est visqueuse au point de valider le « n’eût été » dans la phrase précédente. Je pense que c’est correct mais je n’en suis pas absolument certain. À vous de me dire. À propos d’escargots, j’ai eu un sursaut d’inspiration pour gentiment les soulever et jouer les taxis aériens pour les poser sur le terrain herbeux le plus proche.

En ce lundi poisseux, je finis par compatir avec l’utilisatrice que j’ai tenté de dépanner la semaine dernière. Son adresse(1) mail : yeunenpeuplou@gmail.com 🤣



(1) Ne cherchez pas à écrire à Yeu Nenpeuplou, j’ai modifié imperceptiblement son adresse.

Commentaires

  1. Et pourtant elle est belle, ta photo, mais il y a des choses qui sont faites pour marquer nos rétines et nos coeurs mais qui se font plus discrètes dans nos appareils, sans doute une histoire de poser la techno pour contempler, à l’ancienne, je ne vois que ça de plausible !

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