Kimberley, chienne flic


Quand mon mec ne me raconte pas ses histoires dĂ©sopilantes de dĂ©pannage informatique, il me narre son dernier rĂȘve en date. Que je partage avec vous. Parce que c’est frais, frivole, loufoque, que ça ne peut pas faire de mal en ces temps agitĂ©s, parce que c’est mon blog et que je fais ce que je veux avec mes cheveux.

À propos de cheveux, je vous propose une petite mise en bouche :

Va falloir mettre du piment dans les Ă©pinards. â€” Nabilla Benattia (philosophe)

Et sans rapport avec la citation qui prĂ©cĂšde, le rĂȘve de mon mec :

Il cherche la chienne partout dans l’appartement et ne la trouve pas. Je la cherche avec lui, je ne la trouve pas non plus.
— Regarde ! dis-je, y a un mot clouĂ© sur la porte.
La petite nous a laissé un message :
— Je vais aider la police, ne vous inquiĂ©tez pas, je reviens.
PĂ©tri d’inquiĂ©tude, mon mec appelle le 17, le commissariat central de Noailles, Ă  Marseille.
— Ma chienne m’a Ă©crit qu’elle travaillait pour vous. Y a moyen de savoir oĂč elle est ?
— Je suis dĂ©solĂ©, Monsieur. On n’a pas le droit de divulguer ce genre d’informations.
Et le gardien de la paix raccroche. Mon mec appelle tous les commissariats de quartier et chaque fois, la mĂȘme fin de non recevoir. La journĂ©e passe, longue comme un dimanche sans vin ni Boursin. Et soudain sur les coups de minuit, le tĂ©lĂ©phone sonne.
— Bonsoir, vous ĂȘtes le propriĂ©taire de la chienne Kimberley ?
— Oui.
— GrĂące Ă  elle, on a pu arrĂȘter le criminel. Je vous la passe.
— T’es oĂč ? Qu’est-ce qu’il se passe ? s’enquiert mon mec.
— … (couplet canin).
Mon mec se rĂ©veille en sursaut, jette un Ɠil ensommeillĂ© autour de lui. Kimberley n’Ă©tait plus au commissariat mais bel et bien dans son panier.



billet publié sur des fraises et de la tendresse en août 2018

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