La balade presque improvisée

La balade presque improvisée

Tandis que la fièvre acheteuse saisit mes congénères (le shopping du samedi et la course aux cadeaux de Noël), je fuis la ville, je m’en vais chercher le calme d’un coin de campagne sans humains ou pas trop. Quelques promeneurs, vélocyclistes, marcheurs ou coureurs. Et des habitants reclus dans leurs maisons de guingois bordant ici un verger, là une forêt.

J’aime improviser mais pas totalement. À la faveur de nombreux trajets sur l’A51 qui nous emmène mon mec et moi dans le Luberon, par exemple, j’ai repéré une vaste plaine bordée de platanes, des chemins prometteurs. Je m’étais noté le n° de la sortie d’autoroute pour ensuite explorer le coin via Maps, poser le petit bonhomme jaune sur une route et voir où il me conduit, voir où me garer sans trop d’encombres.

Assis à l’arrière, la tête posée sur mon épaule de conducteur, le chien renifle l’air à travers la fenêtre entrouverte. Il est impatient de galoper, de lever la patte sur les herbes folles. J’ai hâte de souiller mes baskets de terre argileuse (car il a plu), de respirer à pleins poumons l’air vivifiant d’un matin de décembre, de m’enfoncer dans une forêt comme celle qui hante la série From (que je ne vous recommande pas, sauf à se moquer de l’indigence du scénario), de secouer les branches d’un amandier sur le bord d’une petite route de campagne pour faire tomber quelques coques, de photographier les tiges de fleurs blanches de roquette sauvage.

Commentaires

  1. J’adore ce soleil, ce ciel bleu!!!
    Si je puis te suggérer un coin où te promener (nous y serons pour quelques jours en Février): Mirabeau (04), Thoard (un peu plus loin dans la vallée). Je n’y suis jamais déçue des paysages et des sentiers.

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