Panik au Panier

Panik au Panier

J’ai hĂ©sitĂ© entre publier mes photos sur Bluesky ou Mastodon. Et puis l’Ă©vidence, c’est ici, chez moi. Vient qui veut et qui j’alerte via les rĂ©seaux. Mon blog comporte dĂ©sormais une section art urbain riche (13 billets, 14 avec celui-ci dont 1 Banksy). Parfois des bafouilles accompagnent les photos, parfois pas. Mon mari, le chien et moi dĂ©ambulons ce dimanche dans le Panier, dans le 2e arrondissement de Marseille. Nous nous attablons pour nous dĂ©saltĂ©rer (lui une boisson amĂ©ricaine sucrĂ©e, moi une boisson alcoolisĂ©e anisĂ©e bien locale). C’est l’occasion aussi d’appeler ma sƓur et ma mĂšre et de papoter.

— On s’est posĂ©s dans le Panier.

— Quel panier ?

C’est parti pour quelques photos colorĂ©es —

Jean-Baptiste Pellerin – Back to the street
Jean-Baptiste Pellerin – Back to the street
Miss Sto – @stophrases
Miss Sto – @stoeyes
Britt, street artiste, colleuse

MĂ J. 2 juin : j’ajoute le topo sur Jean-Baptiste Pellerin (les 2 photos de photos encadrĂ©es). J’aime beaucoup sa dĂ©marche ! Merci Anne pour les infos.

« Bonjour, est-ce que je peux faire une photo de vous ? Â»
Depuis plus de 10 ans JEAN-BAPTISTE PELLERIN, photographe, street artist et parisien sillonne les rues de la capitale avec son fidĂšle appareil photo, posant cette question aux inconnus qui attirent son regard.

Assez rapidement, sous l’impulsion du film Faites le mur ! de Banksy, il dĂ©cide d’exposer lui-mĂȘme ses photos dans l’espace urbain, Ă  l’instar du mosaĂŻste Invader. Il se lance dans l’aventure #BACKTOTHESTREET : ses portraits de rue ont pour vocation de repartir dans la rue, dit-il.

Chaque photo est collée sur du carrelage et protégée par une plaque de verre, dans un format immuable
de 10 x 15 cm. Puis c’est le frisson de l’installation sauvage oĂč Jean-Baptiste « accroche », en les collant, des sĂ©ries de photos sur les murs des villes.
À ce jour, il a rĂ©alisĂ© plus de 4000 installations, Ă  travers le monde, Paris, Marseille, Lyon, Arles, Toulouse, Londres, New York, Lisbonne, Bombay, Tokyo, etc. (Source : Les Grandes Personnes)


Commentaires

  1. Je suis toujours intriguĂ© par ces photos collĂ©es contre les murs. Incapable d’en trouver l’origine
 Tu as peut-ĂȘtre une piste ?
    Sinon je trouve les grafs du Panier beaucoup plus « esthĂ©tiques » que ceux du Cours Julien / Notre Dame du Mont


    • Je trouve que la « production » du Cours Julien & ND du Mont est plus dans le graff revendicatif, politique que dans l’esthĂ©tique. MĂȘme si, dans le Panier, y a beaucoup de tags, de messages. Pour trouver la paternitĂ© des pochoirs, peintures, graffs ou photos, il faut s’armer de patience, chercher sur Instagram et le net avec les @. LĂ , je ne les ai pas tous mentionnĂ©s car les @ sont lisibles (pas pour tous). Pour un de mes prĂ©cĂ©dents billets, celui sous le tunnel, j’ai pas mal galĂ©rĂ©. Chaque fois que c’est possible, je m’efforce de les citer.

    • J’ai trouvĂ©. Back to the street, Jean-Baptiste Pellerin. Vois le lien que j’ai ajoutĂ© en lĂ©gende des 2 photos 😉

  2. Jean-Baptiste Pellerin est un photographe de rue qui passe sur « les lieux du crime » accrocher certaines de ces photos, on en a parlĂ© chez Orpheus. Il fait aussi des tirages papier qu’il va offrir aux gens qu’il a immortalisĂ©s. C’est Ă©tonnant que certaines de ses photos parisiennes soient accrochĂ©es dans Marseille, mais c’est chouette de le saluer ! https://www.editionsdesgrandespersonnes.com/portfolio_page/pellerin-jean-baptiste/

    • Ce sont peut-ĂȘtre des photos prises dans la rue Ă  Marseille qui sont « rendues » Ă  la rue marseillaise (mais aprĂšs vĂ©rification, la photo du trio est celle de la couverture du livre et illustre aussi le billet de Orpheus). Merci pour le lien ! J’aime beaucoup sa dĂ©marche. J’ai mis Ă  jour le billet 😊👍

  3. On m’avait tellement parlĂ© du Panier des annĂ©es 30, que j’ai voulu le voir lors d’un passage Ă  Marseille il y a une bonne dizaine. J’ai forcĂ©ment Ă©tĂ© surpris de ces rues qui paraissaient si calmes. Il n’y avait pas encore de dĂ©co si je me souviens bien.

    • C’est aujourd’hui un quartier carte postale avec son charme et ses dĂ©rives (airbnb, commerces de proximitĂ© quasi inexistants, etc.)

  4. Je vais ĂȘtre le seul Ă  critiquer la dĂ©marche, mais de quel droit certains s’arrogent-ils le pouvoir de saloper les murs d’autrui. Dans mon quartier ce ne sont que des graffitis purement merdiques, juste lĂ  pour salir l’espace et laisser sa trace. J’y vois un lien avec ces racailles qui s’arrogent le droit de dĂ©truire des voitures, de brĂ»ler des poubelles, de semer le dĂ©sordre, de foutre la merde , deux attitudes qui vont un peu dans le mĂȘme sens, je fais tout ce qui me plait et j’emmerde les autres…. Une forme Ă©vidente de la dĂ©cadence de notre sociĂ©tĂ©…

    • C’est ton droit de critiquer, de ne pas aimer. C’est aussi mon droit (et mon espace) celui de te rĂ©pondre que tu occultes sciemment l’esthĂ©tisme des Ɠuvres en les assimilant Ă  des graffitis immondes et Ă  la dĂ©cadence d’une sociĂ©tĂ© que tu voudrais lisse, propre, hygiĂ©niste. Quel est le rapport entre brĂ»ler des poubelles, dĂ©truire les voitures et la fresque colorĂ©e d’un artiste de rue, franchement ? Allez, soyons fous, utilisons ton art de l’amalgame et disons que tu utilises le procĂ©dĂ© que tu rĂ©prouves en salissant mon blog (en insultant les autrices et auteurs des Ɠuvres que j’ai photographiĂ©es) 😁

      p.s. tu as vu des « graffitis purement merdiques » dans mon billet. On n’a clairement pas vu la mĂȘme chose.

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