Une cascade d’ipomées et la promesse de rires

Une cascade d’ipomées et la promesse de rires

Sirotant un café sur la terrasse côté jardin, je lis aujourd’hui le doux papier de Lola Lafon dans Libé dont je vous livre un extrait :

La douceur de l’étreinte modifie, l’air de rien, notre décor quotidien, elle y insuffle la possibilité d’un aveur : celui du besoin de tendresse. Se serrer fort les uns contre les autres comme on s’encourage avant une épreuve, se prendre dans les bras comme on se console de grandir dans ce monde-là, un monde décousu, vociférant, indifférent.

Le rapport avec le billet est un peu capillotracté, éclaté. Comme votre serviteur, en somme. J’aime écrire à partir de rien, une photo : celle des fleurs qui habillent ce mur décati du boulevard Cassini dans le 4e arrondissement, une porte en bois derrière laquelle je devine un jardin livré à lui-même, un panneau de traviole, une chronique dans Libé qui évoque la tendresse, et des SMS échangés avec l’amie que je retrouve dans son village basque la semaine prochaine, l’étreinte et la promesse de rires.

Cascade d’ipomées et de rires.

— Tu vas encore me faire rire pendant des décennies !, écrit-elle.

— Des décennies. Même morts, on rira encore.


Commentaire

  1. Déjà, la bâtisse est belle à mon goût, tout comme cette nature sauvage qui reprend un peu de son espace dans la ville (l’atmosphère à Marseille ne doit pas être si polluée que ça finalement).

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