730 hectares partis en fumée aux abords de Marseille, aux Pennes-Mirabeau, et dans le 16e arrondissement. L’effarement puis l’empathie envers les habitants touchés, le soutien inconditionnel des pompiers sur place, évidemment. On parle moins voire pas du tout de la faune et la flore. Penser à ces écosystèmes dévastés, quantités négligeables, ces animaux terrorisés puis morts dans l’indifférence la plus totale m’attriste, m’afflige. 730 hectares c’est 730 surfaces carrées de 100 mètres sur 100 mètres. Ça en fait de la végétation cramée, de la faune atomisée.
Dans les médias, vous remarquerez que la faune et la flore victimes des feux ne sont vues que sous l’angle économique ou décoratif.
De mon point de vue préservé, sur la terrasse avec vue sur le versant nord de la ville, L’Estaque au loin, j’observais avec effarement la propagation des volutes de fumée sur Marseille. À 23h, les flammes léchaient encore la garrigue proche des habitations (photo ci-dessus). Nous avons respiré une bonne partie de la journée des fumées chargées en particules fines PM10 et en carbone suie. Un seuil 10 fois supérieur aux normes, d’après Atmo-Sud. Et comme un malheur n’arrivant jamais seul, nous avons eu la visite du sinistre de l’Intérieur.
Cette odeur de rance, de moisi, de pourri dans Marseille… Non, ce n’est pas l’incendie, c’est Retailleau qui vient d’arriver.
— Médéric Gasquet-Cyrus (@medericgc.bsky.social) 8 juillet 2025 à 22:13
Merci @Ty qui compte pour les captures AtmoSud
Pffff, une fois, j’ai vu un incendie de forêt quand j’étais en vacances, le paradoxe de l’horreur des destructions et de la beauté fascinante de ces flammes, la nuit, qui ravageait la crête de la colline au loin… On ne peut être qu’empathique avec les victimes, mais comme toi je pleure sur la nature détruite…
À croire les reportages sur le sujet, la nature n’est là que pour décorer nos espaces.