On vit dans une saucisse

Avant de casser ma tirelire (et de vendre un lobe de foie sur Vinted) pour acheter des billets de train en direction de la Charente fin décembre, j’ai comme des millions d’autres usagers accepté les conditions de vente. Comme je n’avais pas d’autres chinchillas à fouetter, j’ai cliqué sur 1. les conditions générales de vente SNCF 2. les conditions générales de vente et d’utilisation du site SNCF Connect 3. la charte de confidentialité de SNCF Connect 4. et le règlement européen sur les nouveaux droits en cas de perturbations sur les trajets en correspondance. J’ai compté le nombre de pages : 222. UFC-Que Choisir a estimé le temps de lecture de cet embrouillamini : presque 7 heures 😶 Pour reprendre l’expression de Padre Pio, on vit dans une saucisse.

Sans rapport avec la knack d’Alsace, j’ai le cerveau tout pégueux des 5 épisodes de Monstre, l’histoire d’Ed Gein, j’ai assez souffert pour ne pas me fader encore 3 heures (restantes) le catalogue d’horreurs gratuites et la voix de Mickey du tueur en série. Certes, il m’arrive parfois de regarder de mauvaises séries ou des navets mais plutôt pour rigoler : From ou Saw (pas 6 😁 mais 10). Une chose est sûre, je ne regarderai pas l’Amiénois⁽¹⁾ qui déchire des annuaires à mains nues sur M6 demain soir dans la France a un incroyable talent 🤣

⁽¹⁾ — Un jour, j’ai entendu parler d’un homme qui avait déchiré un annuaire de 960 pages. Je me suis entraîné et l’année suivante, j’en déchirais un de 1952 pages ! — JF Huette dans le Courrier Picard.