En télétravail en Charente (et en charentaises), j’attends le chaland. Dans mon dos, le poële à pelet et la chatte dans son dodo en moumoute blanche et grise ronronnent de concert. Je porte à mes lèvres la tasse sur laquelle est écrit : rien à cirer. Pas vraiment. Ça dépend. Face à moi, un beau faux sapin ornée de guirlandes et de boules dans lequelles je devine mon reflet (en charentaises). Ma sœur, mon beau-frère et mes nièces s’apprêtent à me laisser l’immense maison et ses animaux en compagnie. Habitué aux listes, je noircis un carnet des actions qui vont jalonner mon quotidien ces prochains jours. Parmi lesquelles : tôt le matin, ouvrir le poulailler, donner à boire et à manger aux poules, à la chatte, à la chienne ; et le soir, pour empêcher les prédateurs de sévir : fermer le poulailler non sans compter ses occupantes et lancer à la cantonnade : salut les filles !
Pour illustrer ce billet, une rose et du lichen photographiés pendant ma balade méridienne.


Poules et vaches, ces étranges créatures dont le genre change à l’abattoir pour devenir poulet ou bœuf ! Du coup, « Salut les filles » est un peu risqué, non ? 😀
Celles-ci deviendront vieilles filles 🤭 elles tiennent compagnie et produisent des œufs de temps en temps.
Coucouuuuuuuuu des filles !!!! 😀
Il faut que je fasse une photo des filles 👧