J’ai profitĂ© qu’elles Ă©taient blotties les unes contre les autres, sur la paille Ă l’Ă©tage, ce matin, pour leur chiper deux Ćufs au rez-de-chaussĂ©e du poulailler. Je les dĂ©gusterai Ă la coque ce midi et j’y tremperai des mouillettes de pain de campagne grillĂ©.
Puis Ă la demande gĂ©nĂ©rale, voici une photo des filles. Elles sont un peu farouches, je les ai donc photographiĂ©es de loin. Et comme elles n’ont pas de nom, je les baptise du prĂ©nom de ma maman et de ses sĆurs : Claudette, Janine, Nicole, VĂ©ronique et Yvette.


ah voilĂ les filles Ă oeuf. En voir en photo me rappelle quand j’Ă©tais gamin et que mes parents en avaient , on avait des oeufs frais rĂ©guliĂšrement. Mes parents avaient aussi Ă un moment des pinpins (lapins) mais c’Ă©tait gore et fallait surtout pas laisser un mĂąle avec une femme : ça baisait tout de suite et hop trop de pinpins ensuite. Ils ont eu aussi des canards , donc coin-coin qui eux aussi pondaient. Quand j’Ă©tais plus jeune, j’ai dĂ©couvert les vaches en allant les chercher au prĂ© avec le voisin et son sympathique chien dont je me souviens, les chevals (faute volontaire) aussi : depuis dĂšs que je vois une de ces bĂȘtes Ă la campagne, je ne peux pas m’empĂȘcher de les voir. Un jour en vĂ©lo en allant chez ma soeur dans la brie, je vois des vaches blanches dans un prĂ©. Je m’arrĂȘte les regardes et deux d’entre-elles sont venues me voir. Cela faisait 10 ans que je n’avais pas touchĂ© une vache : ça m’a fait quelque chose, elles ont un drĂŽle de regard (un regard bovin on dit de certains).
Vivre Ă la campagne laisse de bons souvenir đđ les vaches c’est tellement gentil !