tic-tic tic-tic tic-tic tic-tic

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La vie est moche parfois (je m’efforce de ne pas trop publier ici colère, tristesse ou abattement) et parfois elle est bien moins moche. Quand je recharge les batteries en famille ou seul, que je puise un peu de joie ou de paix, de fraîcheur et de bière houblonnée au bord de la piscine.

Je rends visite à ma mère et lui apporte comme je peux ce que je peux, affection, réconfort ou tout simplement une compagnie silencieuse, selon son humeur, sa condition. Un échange tactile lorsque je lui masse les mains ou le visage ou lorsque nous nous étreignons à nous en broyer les côtes. J’apporte aussi une présence canine, Only, la petite Jack Russell de ma sœur. C’est ma béquille relationnelle, émotionnelle, en un espace souvent sinistre, l’ehpad. Sans harnais, sans laisse, elle ne me lâche pas d’une semelle, elle trottine à mes côtés, tic-tic tic-tic tic-tic tic-tic, provoque l’attendrissement. Elle exprime une joie toute simple et pure de retrouver ma mère, de m’accompagner dans tous mes voyages dans le quartier.

J’en ai profité pour donner un peu de soleil à sa chambre avec trois tournesols que j’ai cueillis au détour d’un champ pas loin. Les deux fleurs qui illustrent ce billet ont échappé à mes coups de ciseaux et, canicule ou pas canicule, cherchent inlassablement le soleil.

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