⭐️ ⭐️ ⭐️ ⭐️ Il y a cette fin… au tout début, ce 3e acte énigmatique. Ces panneaux publicitaires qui mettent en scène un comptable de 39 ans au cœur de la fin du monde. Quel monde ? Quels mondes ? Le film de Mike Flanagan, adapté d’une nouvelle de Stephen King, me turlupine. C’est tout le charme du cinéma qui pose des questions, même bêtes comme chou. Qui fait parler. À la sortie de la salle, nous avons marché, nous nous sommes posés à une terrasse, avons entrechoqué nos verres et nous avons parlé du film. De ce que nous avons compris. Et du reste. J’aime tout dans ce film : le rythme, la musique très présente (bande originale d’une fin du monde zen), la narration — cette façon très académique d’accompagner le spectateur en lui racontant ce qu’il voit m’agace d’habitude, ici je me suis laissé porter, que dis-je, engloutir ; le jeu des acteurs, le sujet, surtout. Et quelques scènes empreintes de grâce (Libé ou les Inrocks soupirant de cynisme y verront de la mièvrerie) : la danse, grand moment de lâcher-prise, l’échange émouvant entre la prof(1) et l’enfant sur le pouvoir de la poésie autour d’un vers de Walt Whitman, je contiens des multitudes.
J’ai découvert Tom Hiddleston (les films Marvel, j’avoue, c’est pas ma tasse de thé 😁). Dans The Life of Chuck, il est parfait !

Et comme je suis curieux, je m’en vais lire la nouvelle de Stephen King qui a inspiré le film.
(1) Je cherche le monologue de la prof et vous le livre, traduit, ici. Dès que je mets la main dessus… 🤓👍
Tu m’intrigues car on n’a vraiment pas été convaincu par la bande annonce…
Je ne regarde quasiment jamais les bandes-annonces (qui déflorent souvent l’intrigue ou partie). Bon, tu peux très bien ne pas aimer hein. C’est le risque…